8 d. ago Règlement intérieur de l’Assemblée : Anta Babacar Ngom vote pour, mais appelle à la vigilance

Lors de l’examen de la proposition de loi organique n°10/2025 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la députée Anta Babacar Ngom a exprimé son soutien au texte tout en soulignant les points qui, selon elle, nécessitent une attention particulière. « Le document d’aujourd’hui n’est pas seulement un texte technique, c’est la règle du jeu ici à l’Assemblée nationale », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « C’est le document sur lequel nous allons nous appuyer pour travailler, pour encadrer notre manière de débattre, de voter, de contrôler et de faire vivre la démocratie. Il y a eu un véritable effort collectif, à mon sens, pour aller vers une réforme utile, partagée et respectueuse des équilibres politiques. Le texte apporte de réelles avancées qui sont pleinement soutenues ». Parmi les innovations saluées, elle cite notamment la création d’une commission permanente d’évaluation des politiques publiques : « Nous donnons enfin un cadre clair à une commission constitutionnell...

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8 d. ago Loi organique N°10/2025 portant règlement intérieur de l’AN: Anta Babacar Ngom soulève des zones d’ombres

  Les députés de la 15e législature se réunissent ce vendredi afin d’examiner la proposition de loi organique n° 10/2025 portant Règlement intérieur de l’Assemblée nationale.   Un texte qui est le fruit d’un travail collégial, élaboré par un Comité ad hoc, composé de toutes les sensibilités représentées au sein de l’institution parlementaire. L’objectif clairement visé est de permettre aux députés, élus du peuple, de disposer de tous les leviers opérationnels aux fins d’accomplir efficacement leurs éminentes missions de légiférer, de contrôler l’action du Gouvernement et d’évaluer les politiques publiques, conformément à la Charte fondamentale.    À sa prise de parole, le député Anta Babacar Ngom salue le travail collectif, qui, à son sens, vise à aboutir à un rapport utile, partagé et respectueux des équilibres politiques. « Ce texte apporte de réelles avancées qui sont pleinement soutenues. La création d'une commission permanente d'évaluation des politique...

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2 w. ago Haute Cour de Justice : Zones d’ombre autour de l’inculpation si discrète de Mame Boye Diao

Au moment où l’opinion publique sénégalaise suit avec attention le défilé des anciens dignitaires du régime de Macky Sall devant les juges, un cas bien particulier se distingue par sa discrétion : celui de Mame Boye Diao. Ancien directeur général des Domaines et ex-candidat à la présidentielle de 2024, son inculpation, pourtant lourde de sens, s’est faite dans un quasi-silence. Pas de garde à vue médiatisée, pas de mise en détention spectaculaire ni de communiqué tonitruant du parquet : simplement un bracelet électronique. Ce traitement de faveur apparent tranche avec la rigueur affichée contre d’autres anciens hauts responsables. Pourquoi une telle différence ? Est-ce le signe d’un traitement sélectif ou le fruit d’un calcul politique ? Regards sur un dossier bien discret. Depuis plusieurs mois, la question de la réédition des comptes s’impose au cœur de l’actualité nationale. La médiatisation croissante des dossiers de gestion des anciens dignitaires a mis en lumière de nombreux s...

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3 w. ago Fact check : Ces zones d’ombre autour de l’usine SAF Ingrédients, « inaugurée » par Bassirou Diomaye Faye

Le vendredi 13 juin 2025, au deuxième jour de sa tournée dans le Pôle territorial Nord, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a procédé à l’inauguration officielle de l’usine SAF Ingrédients. Présentée comme une infrastructure innovante, unique en son genre en Afrique, cette unité agroalimentaire est spécialisée dans la transformation de l’oignon local en poudre et en lanières. Elle s’appuie sur une technologie de séchage utilisant une chaudière biomasse alimentée par des balles de riz, illustrant une volonté d’inscrire l’industrie sénégalaise dans une logique de transition écologique. Selon la communication présidentielle et les médias qui ont relayé l’événement, l’usine SAF Ingrédients incarne un jalon majeur dans la politique de souveraineté alimentaire et d’industrialisation territoriale. L’ambition affichée est claire : valoriser la filière oignon, réduire les pertes post-récoltes, créer de l’emploi local, limiter les importations et exporter des produits transf...

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3 w. ago Le temps de la vérité budgétaire : pour une Loi de Finances Rectificative (LFR) avant le 30 juin ( Par Thierno Bocoum )

Le 21 mai 2025, lors du Conseil des ministres, le Président de la République a annoncé la présentation d’une nouvelle stratégie économique, budgétaire et financière de l’État, attendue avant la fin juin, à l’occasion du débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette annonce pourrait susciter l’adhésion si elle n’était pas fondée sur une base budgétaire profondément compromise, reconnue comme telle par les autorités elles-mêmes. La Loi de Finances Initiale 2025 (LFI 2025), adoptée en décembre 2024, s’appuie, conformément à la Loi Organique relative aux Lois de Finances (LOLF n°2020-07 du 26 février 2020), sur les données de l’année n–1 c’est-à-dire 2023. Cependant, ces données ont été dénoncées comme falsifiées dès septembre 2024 par le Premier ministre, qui évoquait une manipulation systématique des chiffres macroéconomiques et budgétaires hérités de l’ancien régime. Ces accusations ont été appuyées par la Cour des comptes en février 2025, qui a révélé un encours de dette de 18 558,91 ...

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3 w. ago Le temps de la vérité budgétaire : pour une Loi de Finances Rectificative (LFR) avant le 30 juin

Le 21 mai 2025, lors du Conseil des ministres, le Président de la République a annoncé la présentation d’une nouvelle stratégie économique, budgétaire et financière de l’État, attendue avant la fin juin, à l’occasion du débat d’orientation budgétaire (DOB). Cette annonce pourrait susciter l’adhésion si elle n’était pas fondée sur une base budgétaire profondément compromise, reconnue comme telle par les autorités elles-mêmes. La Loi de Finances Initiale 2025 (LFI 2025), adoptée en décembre 2024, s’appuie, conformément à la Loi Organique relative aux Lois de Finances (LOLF n°2020-07 du 26 février 2020), sur les données de l’année n–1 c’est-à-dire 2023. Cependant, ces données ont été dénoncées comme falsifiées dès septembre 2024 par le Premier ministre, qui évoquait une manipulation systématique des chiffres macroéconomiques et budgétaires hérités de l’ancien régime. Ces accusations ont été appuyées par la Cour des comptes en février 2025, qui a révélé un encours de dette de 18 558,91 ...

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